Paroles de dimanches

D’une Église à l’autre

Photo André Myre

Par André Myre

Paroles de dimanches

3 avril 2024

Manifestation contre la guerre en Ukraine. Crédit photo : Tetiana Shyshkina / Unsplash

Le texte choisi par la Liturgie pour le 1er dimanche après Pâques est le même passage que pour l’Année A. Il est tiré de l’évangile de Jean (Jn 20,19-31), et il raconte deux apparitions de Jésus à ses partisans tout en rapportant la conclusion originale du livre.

Les chapitres 20-21 ne faisaient pas partie du récit de l’évangéliste (ch. 2-12), et ont été écrits par un rédacteur membre de l’école johannique. Ce dernier a comme objectif de transmettre à son Église une façon différente d’exprimer sa foi et son espérance. Pour ce faire, il s’appuie sur quelques traditions connues des siens auxquelles il intègre la nouvelle manière de voir.

Le texte est en quatre morceaux : première apparition aux partisans le soir de Pâques en l’absence de Thomas (20,19-23); discussions pendant la semaine (vv 24-35); seconde apparition le dimanche suivant en présence de Thomas cette fois (vv 26-29) ; première conclusion de l’évangile (vv 30-31).

 

Jn 20,19 C’était donc le soir, ce premier jour de la semaine, et, les portes de l’endroit où étaient les partisans étant fermées par peur des Judéens, Jésus vint, et il se mit au milieu, et il leur dit :

Paix à vous.

20 Et, ayant dit cela, il leur montra les mains et le côté. Les partisans se réjouirent donc d’avoir vu le seigneur. 21 Et il leur dit donc de nouveau :

Paix à vous. Tout comme le Parent m’a envoyé, moi aussi je vous envoie.

22 Et, ayant dit cela, il souffla sur eux et leur dit :

Recevez le Souffle saint. 23 Si vous laissez aller les égarements de certains, ils seront laissés aller; de ceux chez qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus.

 

24 L’un des Douze, alors, Thomas, le dit Jumeau, n’était pas avec eux quand Jésus vint. 25 Les autres partisans lui disaient donc :

Nous avons vu le seigneur.

Lui leur dit alors :

Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets pas le doigt dans la marque des clous, et si je ne mets pas la main dans son côté, pas question de croire.

 

26 Et au bout de huit jours, ses partisans étaient de nouveau à l’intérieur, et Thomas était avec eux.  Jésus vient, les portes fermées, et il se mit au milieu, et il leur dit :

Paix à vous.

27 Il dit ensuite à Thomas :

Amène ton doigt ici, et regarde mes mains. Et amène ta main, et enfonce-la dans mon côté. Et ne deviens pas méfiant, mais confiant.

28 Thomas lui répondit et dit :

Mon Seigneur, et mon Dieu.

29 Jésus lui dit :

C’est pour m’avoir vu que tu as fait confiance? Comblés, ceux qui ont fait confiance sans avoir vu.

 

30 Jésus a donc aussi fait devant ses partisans beaucoup d’autre signes qui ne sont pas écrits dans ce livre.

31 Mais ceux-ci sont écrits afin que vous fassiez confiance :

Jésus est le messie, le fils de Dieu,

et que, ayant fait confiance,

vous ayez la vie par lui.

 

 

Traduction

 

Égarements, laisser aller, retenir (v 23). Dans le Nouveau Testament en général, le péché n’est pas qu’un geste ponctuel, manquement à une loi cultuelle ou morale, il fait partie d’un ensemble de décisions qui font qu’un être humain rate la cible de sa vie.  Sur le chemin de l’existence, la pécheresse ou le pécheur sont des égarés, des errants, des perdus, des ratés. Et cela n’a rien à voir avec la religion, le statut social, la réussite professionnelle.  Si on se fie au jugement du Nazaréen, c’est à la base de la société que ce dernier a rencontré la plupart des vies réussies qui l’ont marqué.

Là où les textes sont plus difficiles à traduire, c’est dans le choix des verbes touchant le comportement à avoir vis-à-vis des «péchés». Au v 23, la tradition johannique utilise les verbes «laisser» et «retenir», qui ont une origine cultuelle mais sont mal adaptés au sens du mot «péché». En effet, comment peut-on «pardonner» ou «retenir» la déviation d’une trajectoire humaine, le ratage d’une vie? Nul être humain ne peut en remettre un autre sur le chemin, le raligner sur la cible, lui rajuster l’échelle de valeurs, l’humaniser en somme.

«Retenir» et «pardonner» sont donc des verbes d’origine étroitement cultuelle qui cherchent à signifier des attitudes larges consistant à couper les liens ou, au contraire, à garder les communications ouvertes; à désespérer de quelqu’un ou à lui manifester sa confiance; à avoir encore besoin de temps pour considérer l’autre comme un être humain malgré tout, ou à être en mesure de lui manifester sa solidarité humaine.

 

L’histoire des apparitions

 

La rédaction des récits d’apparition de Jésus est tardive, et ils ne font leur entrée dans la littérature évangélique qu’à partir des années 80-85. Paul de Tarse est le seul auteur du Nouveau Testament à avoir vécu une telle expérience et à écrire sur le sujet. Or, tout ce qu’il en dit, c’est ceci :

 

1 Co 9,1 N’ai-je donc pas vu Jésus, notre seigneur?

15,8 À la fin de tout, comme à un avorton, il [le messie] m’est apparu à moi aussi.

Ga 1,15 Lorsqu’il a plu à [Dieu] 16 de dévoiler son fils en moi pour que je l’annonce parmi les étrangers, …

 

Tout ce que Paul dit de son apparition, c’est que Dieu lui a intérieurement révélé ou fait voir Jésus en tant que seigneur, messie ou fils de Dieu, pour qu’il le fasse connaître parmi les étrangers. Or, dans la suite du texte de Galates, il nous fait savoir qu’il lui a fallu trois ans pour intégrer les implications de cette rencontre, faire le ménage en lui, et commencer à en parler. Ce que dit Paul – et surtout ce qu’il ne dit pas – permet de comprendre pourquoi, pendant près de cinquante ans, il n’existait en christianisme que quelques noms de témoins d’une apparition, au plus une liste (1 Co 15,5-8). C’est qu’une apparition avait été un événement qui s’était vécu au creux de l’intériorité et, par conséquent, ne pouvait se raconter. Les images que nous avons en tête de l’apparition de Paul, par exemple, proviennent non pas de ce dernier, mais de Luc qui, autour des années 80-85, la raconte à trois reprises, et de façons différentes, compte tenu du contexte littéraire dans lequel chaque narration est placée[1].

Les récits d’apparition ont été créés par les rédacteurs pour s’adresser à leurs contemporains, et n’ont rien à dire sur la nature et le contenu de l’événement originel. Il est remarquable, par exemple, que, dans les évangiles qui contiennent de telles narrations, il ne se trouve aucune parole du Ressuscité qui soit identique, et que ce dernier utilise le vocabulaire et la théologie du rédacteur : le Christ de Matthieu parle come Matthieu, celui de Luc comme Luc et celui de Jean comme Jean. Ce qui intéresse les évangélistes, ce n’est pas ce que le Vivant aurait dit un demi-siècle plus tôt, mais ce qu’il a à dire au moment où ils écrivent, et chacun le fait parler à sa façon.

 

Traditions

 

1. Les deux versets qui suivent pouvaient faire partie d’un récit johannique primitif d’envoi.

 

21b Tout comme le Parent m’a envoyé, moi aussi je vous envoie.

23 Si vous laissez aller les égarements de certains, ils seront laissés aller; de ceux chez qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus.

 

Les partisans ainsi délégués étaient placés au bout de la chaîne: ils représentaient Jésus, lequel avait représenté le Parent. Or, comme en témoigne l’évangile de Jean, le parcours de Jésus s’est déroulé dans un climat de tensions permanentes. Il en sera donc de même pour les siens : ces envoyés seront nécessairement en contact avec des gens qui auront choisi un autre chemin de vie et qui s’opposeront à eux. Qu’ils fassent confiance malgré les apparences, les jugements qu’ils porteront sur les gens seront avalisés par leur Parent. Dans les synoptiques, Jésus dit la même chose autrement en parlant de son propre cas :

 

Q 12,8 Quiconque me reconnaîtra devant les gens, l’Humain le reconnaîtra devant les messagers de Dieu.

9 Mais qui me reniera devant les gens sera renié devant les messagers de Dieu.

 

La tâche des envoyés est de faire savoir ce qu’est une vie authentiquement humaine, et que l’échelle de valeur du Parent a peu à voir avec celle du Système.

 

2. La finale du chapitre 20 a été retravaillée par le rédacteur, mais le texte de l’évangéliste est parfaitement reconnaissable :

 

30 Jésus a donc aussi fait devant ses partisans beaucoup d’autre signes qui ne sont pas écrits dans ce livre. 31 Mais ceux-ci sont écrits afin que, ayant fait confiance, vous ayez la vie par lui.

 

Jésus a fait des «signes», lesquels permettent de trouver son chemin dans la vie. Quiconque arrive à les décoder, puis à en suivre la direction avec confiance, aura vécu une vie authentiquement humaine, et passera vivant à travers la mort. C’est là la pure foi johannique.

 

Jean

 

À la fin du 1e siècle, le rédacteur a comme objectif que les Églises johanniques expriment leur foi en utilisant les catégories de l’Église de Rome, largement répandues dans le monde méditerranéen. Celles-ci se résument à ceci :

Au matin de Pâques, alors que le crucifié dormait du sommeil de la mort au shéol, Dieu, lui faisant don de la totalité de sa puissance d’action – son Souffle ou Esprit – l’a réveillé, remis debout, et élevé à sa droite dans les cieux pour exercer la fonction de seigneur, messie, fils de Dieu.

Toutes les interventions du rédacteur sont ancrées dans l’un ou l’autre trait de ce résumé.

1. Le premier récit d’apparition se passe le soir de Pâques (v 1), alors que les partisans se terrent portes closes par crainte des Judéens, lesquels avaient livré Jésus aux Romains. Ce dernier arrive : c’est bien le crucifié puisqu’il porte les marques de son supplice (v 20a). Mais, beaucoup plus que cela, c’est celui que Dieu a élevé au sommet du pouvoir, puisqu’il s’agit du seigneur (v 20b). Jésus démontre alors l’étendue de ses capacités en faisant lui-même don à ses partisans du pouvoir d’action de Dieu lui-même, son Souffle saint (v 23). Selon le rédacteur, la Résurrection, l’Ascension et la Pentecôte sont trois événements qui se sont déroulés à l’intérieur de la même journée[2].

2. Le second morceau prépare un enseignement sur la résurrection. Celui que les partisans ont rencontré est bien le seigneur (v 25a). Mais est-il vraiment ressuscité? Le rédacteur sait bien que ses lectrices et lecteurs vont se poser toutes sortes de questions sur la résurrection. Ils sont de culture grecque, et cette conception d’origine judéenne ne leur dira rien qui vaille. Une quarantaine d’années plus tôt, à Corinthe, Paul avait fait face au même type de questions : comment se relève-t-on des morts? c’est quoi un corps ressuscité? Et il n’avait pu s’empêcher de commencer à répondre par un «Idiot!» bien senti (1 Co 15,35-36). Le rédacteur entreprend donc de s’attaquer aux interrogations des siens en les condensant dans les doutes d’un partisan de Jésus, Thomas, qui aurait été absent de la scène précédente. Celui-ci n’aura foi que s’il voit et touche le corps du crucifié (v 25b).

3. Et le rédacteur de composer le célèbre récit de la deuxième apparition aux partisans. Jésus arrive, et il prend Thomas au mot, une réaffirmation, de la part du rédacteur, que Jésus est bien le crucifié (v 27). Mais avec une note de défi lancé à l’incrédule, soit de sortir de la méfiance et de faire confiance. Alors, le Thomas du récit oublie sa demande «idiote», invitant ainsi les lectrices et lecteurs de l’évangile à mettre de côté leurs questions hors propos. La foi ne porte pas sur les propriétés des corps ressuscités, ni sur les manières de comprendre la résurrection. Elle vise la façon de vivre dans l’Empire.

Les serviteurs du système se mettent à plat ventre devant le pouvoir suprême qu’ils reconnaissent dans l’empereur : dominus et deus noster («notre seigneur et notre dieu»), proclament-ils de lui. Ils ne divinisaient pas le leader – ils en connaissaient bien mieux que nous les faiblesses –, mais ils s’inclinaient devant le pouvoir, lequel était considéré comme une manifestation de la présence de la divinité. Tout être humain a à décider devant quel pouvoir se soumettre, et à accepter de faire face au déplaisir des puissances concurrentes. Thomas vient de choisir Jésus au détriment de l’empereur régnant, il aura donc à subir les conséquences de son choix.

Dans le dernier verset du morceau (v 29), le rédacteur vise directement les lectrices et lecteurs de son récit. Et il le fait de façon à première vue étonnante. En effet, il relativise à l’extrême l’expérience de Thomas qu’il vient de raconter. Oui, ce dernier a fait confiance pour avoir vu Jésus, mais ça ne le rend pas supérieur à ceux et celles qui en sont arrivés à faire confiance par un autre chemin. Pas besoin d’avoir vu un ressuscité pour voir clair dans la vie. «Comblés, ceux qui ont fait confiance sans avoir vu.»

4. L’extrait liturgique de ce dimanche se termine sur la première conclusion de l’évangile de Jean (20,30-31)[3]. Elle mérite qu’on lui porte attention. Le rédacteur a probablement utilisé celle que l’évangéliste avait composée pour la placer à la fin de son «livre des signes» (ch. 2-12). Il la rapporte en y inscrivant sa dernière intervention – en caractères gras dans la citation qui suit :

 

30 Jésus a donc aussi fait devant ses partisans beaucoup d’autre signes qui ne sont pas écrits dans ce livre. 31 Mais ceux-ci sont écrits afin que vous fassiez confiance :

Jésus est le messie, le fils de Dieu,

et que, ayant fait confiance,

vous ayez la vie par lui.

 

Oui, il a rempli la commande qu’on lui avait faite : un peu partout dans le livre, il a fait mention de la foi commune en Jésus, messie, fils de Dieu. Mais il reste fidèle à la foi de l’évangéliste, son maître : celles et ceux qui se seront alignés sur la vie de Jésus, l’envoyé du Parent, auront vécu authentiquement. Et une fois qu’on a trouvé cette vie, on ne la perd plus. Puissent les siens faire confiance, et trouver la vie par lui. Ce sont ses derniers mots, il se disait que les siens étaient assez intelligents pour le comprendre. Tout en proclamant leur foi à la manière de la grande Église, ils pouvaient continuer à la comprendre et à en vivre suivant leur tradition.

 

Ligne de sens

 

1. Le seigneur de la foi chrétienne est celui que l’Empire avait crucifié. C’est ce que signifient les textes qui parlent des marques dans les mains, et de la plaie sur le côté. Il y a donc une incompatibilité fondamentale entre ces deux pouvoirs, lesquels sont en lutte perpétuelle l’un contre l’autre. Impossible de les réconcilier. Impossible d’être fidèle aux deux en même temps. Il faut choisir devant qui l’on s’incline : mon seigneur et mon dieu. La source Q avait déjà compris ça quelque cinquante ans plus tôt :

 

Q 16,13         Nul ne peut être l’esclave de deux maîtres.

Il haïra l’un et aimera l’autre,

ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre.

Vous ne pouvez à la fois être l’esclave de Dieu et de l’Argent.

 

Par ailleurs, il faut bien vivre. Et la vie se passe à l’intérieur d’un système dominé par l’Argent, au mépris de l’humanité et de la nature. Devenir humain en marchant sur les traces de Jésus est donc un exercice périlleux, objet d’un discernement perpétuel, nécessitant des compromis incessants. Difficile d’être résolument fier de soi, dans un tel contexte, mais impossible de faire autrement.

2. Tout le monde n’est pas beau et gentil. Tout le monde a droit à son opinion, mais tout le monde n’a pas raison. Pour devenir humain, il y a un chemin à prendre plutôt que d’autres. Chacune, chacun doit décider pour soi qui devenir. Or, le système n’accepte pas qu’on devienne humain hors de lui, qu’on le relativise, qu’on ne performe pas selon ses critères, qu’on ne consomme pas pour le nourrir. Devenir humain crée des tensions autour de soi. Il faut donc apprendre à juger des personnes, savoir qui est qui, comprendre les intérêts et les motivations, décider de celles et de ceux de qui on «laisse aller les égarements» parce qu’il est possible de faire un bout de chemin ensemble dans la même direction, et prendre acte de celles et de ceux qui ont froidement décidé de rater leur vie. De ces derniers, il faut prudemment se méfier. Matthieu l’avait bien compris qui n’a pas mâché ses mots :

 

Mt 7,6 Ne donnez pas ce que vous avez de sacré aux chiens,

ni ne jetez vos perles aux cochons.

Ils pourraient les piétiner et se retourner pour vous mettre en pièces.

 

Cela aussi est «parole de Dieu» à acclamer …

3. Tout autour, il y a beaucoup de gens qui «font confiance sans avoir vu». Gens qui n’ont jamais lu l’évangile parce qu’ils ne l’ont aperçu qu’à travers le miroir déformant ou repoussant de l’Église. Gens qui ont déjà les deux pieds dans le monde de demain, et qui ne peuvent même se douter qu’il s’est jadis dit des choses qui pourraient leur faire mieux voir le chemin de leur devenir humain. Gens bien alignés sur la cible de leur vie, qui ignorent qu’ils font partie d’une lignée partie de fort loin et destinée à vivre sur le long terme. Tandis qu’une Église meurt, l’autre à venir est déjà là. L’Église est morte, vive l’Église.

 

Notes :

 

[1] Voir Ac 9,1-9; 22,6-11; 26,12-18. Les images nous viennent aussi de l’iconographie chrétienne (Paul tombant en bas d’un cheval dont aucun récit des Actes ne parle…).

[2] Dans ses Actes, Luc les étale sur cinquante jours. Le rédacteur de Jn 19,30, quant à lui, permet de comprendre que Jésus a donné le Souffle en mourant : Mort, Résurrection, Ascension et Pentecôte, c’est tout un. Non pas un étalement dans le Temps mais une plongée instantanée dans le Sens.

[3] Le rédacteur postérieur qui a ajouté le chapitre 21 à l’évangile a composé une seconde conclusion au livre (vv 24-25).

 

À PROPOS D’ANDRÉ MYRE

André est un bibliste reconnu, auteur prolifique et spécialiste des évangiles, particulièrement de celui de Marc. Il a été professeur à la Faculté de théologie de l’Université de Montréal. Depuis plusieurs années, il donne des conférences et anime des ateliers bibliques.

 

Les opinions exprimées dans les textes sont celles des auteurs. Elles ne prétendent pas refléter les opinions de la Fondation Père-Ménard. Tous les textes publiés sont protégés par le droit d’auteur.

 

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