Paroles de dimanches

Une finale ajoutée – Foi et foi

Photo André Myre

Par André Myre

Paroles de dimanches

8 mai 2024

Crédit photo : Alexander Grey / Unsplash

Le texte choisi (Mc 16,15-20) par la Liturgie pour ce dimanche a été tiré d’un Appendice (vv 9-20) qui a été ajouté à l’évangile de Marc, lequel se terminait originellement avec le verset 16,8. Cette finale faisait partie d’un document indépendant qui pourrait dater des années 125-150, et donc s’avérer le morceau de littérature le plus jeune du Nouveau Testament.

Ce passage témoigne du malaise ressenti, plus de cinquante ans après la rédaction de D’après Marc, vis-à-vis du contenu de 16,8, où il est déclaré que les femmes n’ont rien dit à personne du message que le jeune homme (ange) leur avait confié. Le texte s’inscrit donc dans la ligne des correctifs apportés par les trois évangélistes subséquents, selon lesquels message a bien été fait[1].

La finale s’inspire de récits rapportés dans les évangiles de Luc et de Jean, ainsi que dans les Actes[2]. Elle ne paraît pas avoir été influencée par le contenu de l’évangile de Matthieu, et, chose étonnante, très peu par celui de Marc[3]. L’Appendice fait mention de trois apparitions– une à Marie la Magdaléenne (vv 9-11), une à deux marcheurs (vv 12-13) et une aux Onze (v 14) –, cette dernière contenant un ordre de mission assez élaboré (vv 15-18) et se concluant sur le départ de Jésus au ciel, et sur celui des Onze pour remplir la mission qui vient de leur être confiée (vv 19-20).

C’est cette dernière apparition que la Liturgie a choisie pour ce dimanche de l’Ascension, en laissant toutefois de côté le v 14 – que j’ai ici reproduit entre parenthèses carrées –, sans doute à cause du fait que Jésus s’y montre très critique du comportement des Onze.

 

16,14 [Enfin, cependant, eux étant attablés, il se manifesta aux Onze, et il leur reprocha leur non-confiance et la sclérose de leur cœur puisqu’ils n’ont pas eu confiance en ceux l’ayant vu relevé.] 15 Et il leur a dit :

Vous en étant allés dans tout le monde, proclamez la bonne nouvelle à toute la création. 16 Celui ayant eu confiance et ayant été immergé sera sauvé, cependant, celui n’ayant pas eu confiance sera condamné.

17 Ces signes-ci, cependant, accompagneront ceux ayant eu confiance :

se référant à moi, ils chasseront les démons,

ils parleront de nouvelles langues,

18 et ils prendront des serpents à pleines mains,

et s’ils boivent quelque chose de mortel, cela ne leur fera pas de tort,

ils imposeront les mains aux handicapés et ils s’en porteront bellement.

19 D’un côté, donc, le seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel, et s’assit à la droite de Dieu. 20 De l’autre, ceux-ci, étant sortis, proclamèrent partout, le seigneur coopérant avec eux et confirmant le Dire par les signes lui tenant compagnie.

 

 

L’Appendice

 

1. La suite des vv 14 et 15 mérite d’abord considération :

 

14 Enfin, cependant, eux étant attablés, il se manifesta aux Onze, et il leur reprocha leur non-confiance et la sclérose de leur cœur puisqu’ils n’ont pas eu confiance en ceux l’ayant vu relevé. 15 Et il leur a dit :

Vous en étant allés dans tout le monde, proclamez la bonne nouvelle à toute la création.

 

Le rédacteur commence par condenser en un demi-verset (v 14a) les longs récits d’apparition aux Onze racontés en Lc 24,36-43 et Jn 20,19-29.  Puis, pour la troisième fois en six versets (voir les vv 11 et 13), il passe à ce qui l’intéresse vraiment : le dur reproche que Jésus adresse à ses partisans à cause de la non-foi et de la sclérose dont ils viennent de faire preuve (v 14b). C’est que, pour lui, leur incroyance aura été un mal pour un bien. En effet, elle a permis de montrer aux contradicteurs que la foi chrétienne ne repose pas sur une parole de femmes ou de partisans anonymes, mais sur l’agir du «seigneur Jésus» lui-même (v 19), lequel est intervenu auprès de ses envoyés autorisés.

Après avoir lu ce premier verset, les lectrices et lecteurs doivent donc combler le grand silence qui le sépare du suivant. En effet, il leur faut comprendre qu’en apparaissant aux siens, Jésus leur a pardonné leur écart de conduite, qu’il leur a fait don de la foi en lui, et qu’il leur a fait confiance. Le silence du texte ainsi comblé, il devient compréhensible que Jésus ait par la suite donné un ordre de mission à ses partisans (v 15), suivi d’une présentation de l’impact qu’aurait leur travail (vv 16-18). Le rédacteur – on le voit partout dans son texte – maîtrise mal l’art de créer des liens entre des traditions d’origine diverse.

2. De façon traditionnelle, la rencontre avec Jésus implique un envoi en mission[4]. La finale rajoutée en rapporte fidèlement un :

 

15 […] Vous en étant allés dans tout le monde, proclamez la bonne nouvelle à toute la création. 16 Celui ayant eu confiance et ayant été immergé sera sauvé, cependant, celui n’ayant pas eu confiance sera condamné.

 

La formulation du v 15 est très proche de celle de Mc 13,10[5] :

 

Et, d’abord, à toutes les nations, il faut que la bonne nouvelle soit proclamée.

 

Mais le sens de la bonne nouvelle chez les deux auteurs n’est pas le même. La bonne nouvelle d’après Marc est que Jésus, qui a lutté jusqu’au bout pour annoncer le remplacement du système oppresseur par le régime de Dieu, continue son action et appelle des partisans à le suivre. Toute autre est la bonne nouvelle selon le rédacteur de la formule longue. Le régime de Dieu n’est plus en vue, et la lutte contre le système oppresseur dans l’Histoire n’est plus l’expression de la foi dans le chemin de vie tracé par Jésus. La foi est dans un «salut» qui n’est pas défini, et se manifeste par l’insertion dans un groupe; et cette insertion est la condition sine qua non du salut (v 16). La mission n’est pas orientée vers le salut du monde (Jn 3,18), mais vers le rassemblement, à partir du monde, de ceux et de celles qui aspirent au salut. La formulation risque de provoquer un déséquilibre dangereux sur le chemin de la foi en Jésus.

3. La péricope de l’apparition aux Onze se termine sur une énumération des «signes» qui «accompagneront» les croyantes et croyants. Le rédacteur a tiré la liste qui suit d’un autre contexte que celui d’un envoi en mission, et, comme ailleurs, il n’a pas jugé bon d’ajuster les deux traditions, ici celle de l’envoi et celle des signes. La finale de la péricope présente donc une liste de cinq gestes merveilleux susceptibles d’être posés dans toute communauté de foi :

 

17 Ces signes-ci, cependant, accompagneront ceux ayant eu confiance :

se référant à moi, ils chasseront les démons,

ils parleront de nouvelles langues,

18 et ils prendront des serpents à pleines mains,

et s’ils boivent quelque chose de mortel, cela ne leur fera pas de tort,

ils imposeront les mains aux handicapés et ils s’en porteront bellement.

 

Les gestes sont posés en référence à Jésus, ce qui signifie à la fois en l’ayant en tête, en parlant de lui, et en vertu du dynamisme intérieur qui provient de lui. La liste est encadrée par les guérisons de malades, atteints de maux psychiques (expulsions de démons) ou physiques («handicapés»). Le souvenir du style d’intervention de Jésus de Nazareth, reproduit dans la vie communautaire, est ici manifeste. Les trois autres sortes de gestes témoignent de diverses expériences vécues en Église : expansion de la foi dans différentes cultures («nouvelles langues»), sorties de situations dangereuses («serpents», condamnations à ingérer des poisons). Ce genre de textes est rédigé à partir de traditions qui généralisent des données culturelles acceptées ou s’appuient sur des souvenirs anciens, grandis par le passage du temps. Ils visent à ancrer les croyants dans la reconnaissance de la grandeur de leurs traditions communautaires.

Ce qui ressort, finalement, de l’ensemble de ce morceau, c’est que la mission chrétienne est, pour le fond, considérée du point de vue de la communauté chrétienne et à son profit. Tous ceux et celles qui «ont eu confiance» sont chargés d’exercer leurs dons au service de la communauté, ce qui a pour effet de témoigner de la puissance du Christ à l’œuvre chez les siens, en vue du salut attendu. Le bien-être du monde en général, et des petites gens en particulier, est pour ainsi dire disparu de l’horizon.

4. Celui dont parle la finale depuis le v 9 est enfin nommé au début du premier verset de conclusion (v 19), il s’agit du «seigneur Jésus».

 

19 D’un côté, donc, le seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel, et s’assit à la droite de Dieu.

20 De l’autre, ceux-ci, étant sortis, proclamèrent partout, le seigneur coopérant avec eux et confirmant le Dire par les signes lui tenant compagnie.

 

Le verset 19 s’appuie sur une très ancienne tradition, suivant laquelle, après sa mort, Jésus a été élevé au ciel, où il s’est assis à la droite de Dieu. Les premiers chrétiens signifiaient par là que Jésus n’avait pas seulement été ressuscité, mais qu’il avait été installé à une situation d’autorité. Les souverains du temps, en effet, s’ils détenaient le pouvoir, ne l’exerçaient pas eux-mêmes, mais confiaient la gestion des choses à un délégué, lequel était d’ordinaire assis à la droite du souverain. Le rédacteur de la finale partage à l’évidence cette foi, à la différence près qu’il a subi l’influence de Luc, le seul auteur du Nouveau Testament, avant lui, qui, traduisant cette conception en images, avait osé faire physiquement monter Jésus au ciel (Lc 24,51; Ac 1,9-10). Depuis lors, l’«enlèvement» de Jésus au ciel signifie le moment de son départ définitif de la scène de l’Histoire. C’est ce que veut exprimer le rédacteur de la finale en rédigeant le verset 19.

Quant au verset 20, il sert de conclusion à l’ensemble de l’Appendice. Il y a harmonie totale entre «le seigneur» et «ceux-ci», soit les Onze mentionnés au verset 14. D’un côté, ces derniers font leur proclamation «partout», et, de l’autre, le seigneur confirme l’authenticité de leur propos en leur accordant le pouvoir de faire la série de «signes» dont la liste est donnée aux versets 17-18. Selon l’auteur, les Onze sont donc passés de la non-confiance (v 14) à la foi. En effet, puisqu’ils accomplissent les signes, c’est donc qu’ils ont confiance (v 17). Cela veut dire qu’à la suite de leur proclamation, le rassemblement de celles et de ceux qui «seront sauvés» s’est fait «partout», le seigneur œuvrant en vue de combler les rangs de l’Église.

 

Ligne de sens

 

La finale rajoutée de D’après Marc est rarement commentée. De par la concision de son style, le fait qu’elle ne soit qu’un pâle résumé de récits beaucoup plus colorés, et le danger que peut causer une lecture fondamentaliste des signes promis à celles et ceux qui ont la foi, elle n’est pas invitante. Aussi, dans le monde de l’exégèse, sans le dire cependant, est-on porté à douter du jugement de ceux qui, jadis, l’ont intégrée au canon de l’Écriture. Pourtant, en vertu de sa présence même, elle soulève, à l’intention des générations successives de croyantes et de croyants, des questions qui sont loin d’être légères.

1. Il est vrai, comme l’a souligné le commentaire, que la finale a été ajoutée à l’évangile original parce que, une génération à peine après la rédaction de ce dernier – comme en témoignent les récits de Matthieu et de Luc –, le silence des femmes était devenu insoutenable. Il fallait qu’elles aient parlé, puisque la réponse courante qui était donnée à la question de l’origine de l’Église était qu’elle résultait du choix de Jésus d’appeler douze hommes à prendre sa relève et à s’adjoindre des partisans animés de la même foi. De plus, il était jugé inadmissible que des femmes aient repoussé la confiance qu’un ange de Dieu[6] avait placé en elle, et n’aient jamais rien dit à personne. La rédaction d’une finale autre que celle formulée en 16,8 s’imposait donc.

Il y avait, cependant, une autre raison qui justifiait l’ajout, beaucoup plus importante que la première. Certes, il fallait corriger le dernier verset de Marc, mais il était surtout nécessaire de le compléter. La mise en place de la finale, en effet, témoigne non seulement du besoin de lui apporter un correctif, mais surtout du fait que cet évangile n’était déjà plus compris, que la foi qu’il véhiculait était jugée insuffisante, et qu’il fallait donc le compléter. Et c’est précisément ce que fait la finale longue.

Elle ajoute à Marc ce qu’il aurait dû faire pour que son évangile corresponde à la foi de l’époque : nommer les apparitions; mentionner surtout celle aux «Onze»; montrer un Jésus transformé, qui parle à ces derniers et arrive à vaincre leur incrédulité, pour finalement les envoyer en mission; spécifier l’importance absolue de la foi et du baptême pour que le salut soit accordé; préciser que le reste du «monde» ou de la «création» sera condamné, justifiant ainsi l’existence essentielle de l’Église; faire de cette dernière l’unique lieu d’exercice du pouvoir du seigneur Jésus; situer ce dernier sur la plus haute marche de l’escalier du pouvoir, en plein accord avec l’exercice de la mission telle que l’Église du temps la concevait. Pour le rédacteur de la finale, c’était cela le cœur de la foi chrétienne, et pour cela qu’il fallait compléter un Marc qui avait omis de le dire.

2. Regardons cela avec les yeux de Marc maintenant. Dans l’Appendice, c’est le «seigneur», tel que cette dernière l’entend, qui est à l’œuvre. Le Jésus de Marc en est totalement absent. Il n’y a plus de régime de Dieu en vue; plus de contestation du système oppresseur dans la ligne de son remplacement attendu; plus d’appel à la libération, plus de relativisation radicale des contraintes imposées par les grands pour maintenir leurs privilèges. La foi n’est plus dans le chemin de vie tracé par Jésus, mais dans le système de pensée de l’Église. L’espérance n’est plus dans un nouveau régime de vie permettant à toute l’humanité de vivre dignement et librement, mais dans un salut transcendant à l’intention des seuls croyants, à l’exclusion de tous les autres qui n’auront pas jugé bon de croire et de se faire baptiser. Il n’y a plus d’espérance d’un salut pour le monde, ce dernier n’est plus que le milieu duquel extraire les futurs sauvés.

Il se trouve donc tout un fossé entre les versets 8 et 9 du dernier chapitre de l’évangile D’après Marc. Et il faut bien voir que ce fossé existe encore, parce que l’Église d’aujourd’hui est beaucoup plus près du contenu de la finale que de celui de l’évangile d’après Marc. Or, il appert qu’aux yeux de la Tradition, les deux documents font partie du même Nouveau Testament, les deux sont jugés révélation du Dieu vivant, «inspirés» de part en part. Comment peut-on résoudre le problème?

La «Tradition» dont je viens de parler indique que la voie de réflexion ne se situe pas dans la ligne d’un choix entre deux visions de la foi, mais d’un effort de compréhension de chacune. Le dynamisme de la foi se reconnaît dans des communautés humaines dispersées sur des territoires différents, interprétant la vie dans des cultures variées, et s’enchaînant dans une Histoire en mouvement. La foi se manifeste dans une orientation de vie, a besoin de mots pour se comprendre et d’institutions pour se vivre. Mais elle n’est pas système de pensée identique, ni organisation unique, toujours et partout. L’unité de la foi se reconnaît dans l’orientation précise de leur vie, que se donnent des individus dans des regroupements, des territoires et des cultures qui s’échelonnent dans l’Histoire. La foi prend toutes sortes de formes selon les personnalités des hommes et femmes qui se laissent interpeller par elle, elle s’inculture partout de façon imprévisible et incontrôlable. Et, chez chaque individu, homme ou femme, dans chaque communauté, dans chaque culture, chaque génération, elle est limitée et fragile.  Personne – pas même Jésus[7] –, nulle organisation – pas même l’Église –, n’est capable de dire toute la foi, tout le temps, pleinement, clairement.

La vie de Jésus a été une façon d’inculturer la foi, dans la ligne des prophètes et, en particulier, de Jean son maître. Tout ce que disent les concepts de résurrection et de seigneurie, c’est que cette ligne a été droite, et qu’avoir foi en la résurrection et la seigneurie de Jésus, c’est s’orienter d’après lui. Paul a inculturé la foi autrement que Pierre, ou que Jacques le frère de Jésus. Pour dire la foi, la source Q se sert de concepts qui n’ont rien à voir avec ceux de Paul, lequel ne sait rien de l’évangile, et presque rien de Jésus. Matthieu et Luc ont inculturé la foi autrement que Marc, et Jean autrement que les trois premiers. Les lettres dites Pastorales, soi-disant écrites par Paul, cherchent à défaire l’organisation de l’Église, telle que Paul l’avait mise en place, pour favoriser un modèle en train de se mettre en place, et qui dure encore, prétendant qu’il est impossible d’en envisager un autre. L’histoire de la foi est celle d’une série ininterrompue d’inculturations, toutes plus différentes les unes que les autres, chacune cherchant à se situer dans la ligne de Jésus Christ.

Il n’y a donc pas à choisir entre D’après Marc et l’Appendice, mais à ne pas oublier Marc quand on lit l’Appendice, et, surtout, à ne pas oublier Jésus quand on lit Marc et l’Appendice. Un dynamisme sans limite ne peut être transmis que par un être bien limité. Aussi, lire Marc et l’Appendice, c’est entendre un appel à dire plus et à faire mieux que leurs rédacteurs. L’Écriture ne dit pas quoi penser, mais quoi écouter.

 

Notes :

 

[1] Mt 28,8; Lc 24,9; Jn 20,18.

[2] La finale pourrait provenir d’Asie Mineure, où était grande l’influence des traditions lucanienne et johannique.

[3] Voir la formulation de l’envoi en mission du v 15, très proche de Mc 13,10.

[4] Voir Mt 28,19; Lc 24,47; Jn 20,21.

[5] Le rédacteur utilise cependant les termes «monde» et «création» (au sens restreint de la seule humanité), au lieu des «nations» de Marc, pour désigner le champ visé par la mission.

[6] En Mt 28,2, c’est même «l’Ange du Seigneur», soit Yhwh en personne, qui interpelle les femmes au tombeau.

[7] Voir Jan 14,12.

 

À PROPOS D’ANDRÉ MYRE

André est un bibliste reconnu, auteur prolifique et spécialiste des évangiles, particulièrement de celui de Marc. Il a été professeur à la Faculté de théologie de l’Université de Montréal. Depuis plusieurs années, il donne des conférences et anime des ateliers bibliques.

 

Les opinions exprimées dans les textes sont celles des auteurs. Elles ne prétendent pas refléter les opinions de la Fondation Père-Ménard. Tous les textes publiés sont protégés par le droit d’auteur.

 

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