Courrier des lecteurs

Jésus et la vie éternelle

Par Administrateur

Courrier des lecteurs

9 septembre 2020

Crédit photo : Gift Habeshaw / Unsplash

L’échange et la discussion avec nos lecteurs font partie de la mission qui nous tient à cœur. Dans cette section, nous choisissons une de vos questions et donnons réponse. Écrivez-nous!

 

Nous inaugurons cette nouvelle section du blogue avec le message de Monsieur Christian Bélanger, qui nous demande :

 

Est-ce que lorsque Jésus parlait de la Vie Éternelle les mots (et je parle bien de Ses mots) qu’Il utilisait faisaient référence à :

La Vie Éternelle telle que comprise par l’Ancien Testament soit LA Vie Éternelle dans un sens large, le sens d’un accomplissement personnel fait bien sûr de piété mais aussi d’accomplissements en faveur de la race, de la nation, de la grandeur d’Israël? Était-ce La Vie Éternelle dans un sens de récompense?

Était-ce La Vie Éternelle en assumant que deux possibilités se développent au long de notre séjour terrestre : soit l’absence de vie et l’absence de lumière pour l’éternité / l’enfer induisant l’incapacité de refaire ce qui fut négligé pendant notre passage terrestre et d’en constater les conséquences pour l’Éternité ; ou encore la plénitude de vie et la profusion de lumière et de connaissance pour l’éternité / le paradis induisant l’addition que nous aurons permise à la plénitude de vie ici et en Dieu pour que la perfection du BIEN advienne par notre désir de Le rejoindre dans Sa Conscience?

Ou encore utilisait-il des mots qui signifiaient ”MA Vie Éternelle”, soit La Vie Éternelle selon l’exemple de Jésus consécutive à notre respect humain de Ses recommandations, référant ainsi à Son lien avec Dieu et à l’Église Universelle qu’Il initiait sur Terre avec l’objectif de nous r-amener à Dieu?

Merci de me répondre,

Christian Bélanger

 

Voici la réponse d’André Myre, bibliste et responsable de la section Échos d’évangile :

 

Comme votre question porte sur les paroles mêmes de Jésus, il me faut vous répondre que l’expression « vie éternelle » ne faisait pas partie de son vocabulaire. Le vocabulaire de la vie relève de la tradition johannique. Jésus avait une espérance terrestre (dans la Bible, il n’y a pas d’Au-delà parallèle, en-dehors de l’espace-temps, à trois étages (ciel, purgatoire, enfer).

Il n’y a que ciel physique en haut, demeure de Dieu, la terre et la caverne des morts, en-dessous. Son espérance est que, sur terre, Dieu va instaurer un nouveau Régime, en faveur des petites gens, dans lequel entreront celles et ceux qui partagent les valeurs qui auront présidé à sa formation. Les autres vivront à l’extérieur de ses frontières.

Ce qui le préoccupait, c’était les choix qu’il fallait faire, dans l’Histoire, si on voulait entrer dans ce régime de Dieu. Les questions touchant les transformations que devraient subir les humains ou la durée de vie dans ce Régime ne semblant pas l’avoir préoccupé. C’était un travailleur manuel, pas un théoricien universitaire. Nous avons tout un effort d’adaptation à faire pour le comprendre, et entendre ses questions à lui, avant de nous attendre à ce qu’il réponde aux nôtres.

J’ignore si vous comprendrez ma réponse, mais je sais que lui n’aurait pas compris votre question.

André Myre

 

N’hésitez pas à envoyer vos questions à info@fondationperemenard.org pour faire partie de la discussion. Au plaisir de vous lire!

 

Les opinions exprimées dans les textes sont celles des auteurs. Elles ne prétendent pas refléter les opinions de la Fondation Père-Ménard. Tous les textes publiés sont protégés par le droit d’auteur.

 

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