Chroniques

Vivre l’Évangile pour devenir des créateurs de paix

Photo Denis Gauthier

Par Denis Gauthier

Chroniques

18 décembre 2019

Nous devons vivre, comme disciples du Père Eusèbe Ménard et comme partisans de Jésus-Christ, notre moment présent tel un vrai ressuscité. Pour réussir un tel exploit, il faut s’abstenir d’être des propagandistes de la médisance, mais plutôt des créateurs de paix.

 

Nos Frères désirent du bonheur et de la joie maintenant et demain

Père Eusèbe-Henri Ménard

 

Lors d’une homélie matinale du Pape François à son domicile de Sainte-Marthe, à Rome, le 24 octobre 2016 – selon Radio-Vatican – il concluait comme ceci : « Derrière la rigidité, il y a quelque chose de caché dans la vie d’une personne ». Telle est la philosophie du pharisien : « faites ce que je dis et non pas ce que je fais ». N’est-ce pas de l’hypocrisie? Le Pape ajoutait : « La rigidité n’est pas un don de Dieu.  La douceur, oui, la bonté, oui, la bienveillance, oui, le pardon, oui… Ne soyons pas des terroristes du bavardage, de la médisance ».

Ne cherchons pas la « petite bête noire » chez notre frère ou notre sœur, mais plutôt la qualité principale qui émane de chacun d’eux. Comme on dit chez nous : « que les bottines suivent les babines! » Soyons cohérents et respectueux entre ce que l’on dit et ce que l’on fait dans notre vie.

Durant ma formation au Collège Saint-Jean-Vianney de Montréal, le Père Eusèbe insistait souvent sur le respect dans la concordance relationnelle entre nous tous ses élèves, qui provenions de tous les coins du monde avec nos différentes cultures. Ce travail d’équipe au collège nous préparait à vivre dans cette « lumière christique » qui devait quotidiennement jaillir de nous, éternellement.

 

N’ayons pas un double langage, évitons les dénis, soyons vrais et authentiques avec nous-mêmes et par le fait même avec les autres.

 

« Soyons prudents, disait le Pape François dans une autre homélie, à ne pas attraper une schizophrénie existentielle », ce paradigme de notre temps qui, d’après moi, semble se répandre d’une façon exponentielle surtout chez les bien nantis, autant chez le clergé que chez les laïques.

On doit s’efforcer d’être à jour dans les changements qui nous entourent de tous côtés; de l’évolution de l’homme, de la science, de notre philosophie de vie, de notre intelligence spirituelle, etc. Essayons de ne pas devenir des « alzheimer spirituels », maladie qui tente parfois, si nous n’en prenons pas soin, de nous réfugier dans un conservatisme trop souvent dépassé.

Le Prince de Lampedusa citait, dans « Le Guépard » : « Il faut que tout change, pour que rien ne change ». Évitons que le Pape nous catégorise comme des gens de « cœurs empierrés ». Le « plus grand bien » sera ainsi plus facile à appliquer dans les moments où nous devons agir avec discernement.

Demeurons unis dans la paix du Christ : il est toujours vivant. Proposons notre foi, mais ne l’imposons pas.

Je résumerais ainsi ma compréhension de la Bible :

Dieu nous aime,

Dieu nous a créés libres,

Dieu veut que l’on s’aime.

 

À PROPOS DE DENIS GAUTHIER

Homme d’affaires, ex-jésuite et de descendance amérindienne, héritage dont il est particulièrement fier, Denis est un univers en soi. Un univers qu’il arpente patiemment et résolument, y semant projets mobilisateurs et fidèles amitiés. Amoureux de la nature, passionné par les humains, il sait convaincre et excelle dans l’art de s’entourer de personnes motivées et créatives qui sauront l’épauler et le suivre.

 

Les opinions exprimées dans les textes sont celles des auteurs. Elles ne prétendent pas refléter les opinions de la Fondation Père-Ménard. Tous les textes publiés sont protégés par le droit d’auteur.

 

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