Chroniques

Le temps d’être heureux

Photo Pierre Farah Lajoie

Par Pierre Farah-Lajoie

Chroniques

3 août 2022

Crédit photo : Nghia Le / Unsplash

Le bonheur : tout le monde souhaite le trouver. Mais qu’est-ce que le bonheur ? C’est un état d’âme. C’est faire ce qu’on aime et accepter avec détachement ce qui nous arrive. C’est apprécier et vivre pleinement le moment présent.

 

Il n’est pas nécessaire de déplacer des montagnes. Lire un livre, regarder un film, discuter avec un ami : ces moments peuvent suffire à notre bonheur si on les vit pleinement, en gardant loin les pensées distrayantes.

 

Être sa propre source de bonheur

 

Le bonheur se construit dans notre for intérieur. Il ne vient pas des autres. Si on pense devenir heureux grâce à l’amour de quelqu’un d’autre, c’est lui transférer une responsabilité qu’il ou elle ne pourra pas combler éternellement. Son amour d’aujourd’hui s’effacera avec le temps, comme les sillons de sable au passage des vagues.

Le bonheur se trouve en nous, mais aussi dans l’instant présent. Avoir trop d’attentes est le moyen le plus sûr de devenir malheureux. Cela ne signifie pas de n’avoir aucun projet. On peut espérer obtenir un type d’emploi particulier, réaliser un voyage, ou conquérir le cœur d’une personne aimée. Mais qu’arrive-t-il si nos attentes ne sont pas remplies ? On devient malheureux, frustré, et parfois même désespéré, à un point tel qu’on peut poser des gestes regrettables.

On se demande : «Pourquoi ai-je eu un accident ? Pourquoi un proche est-il mort ? Pourquoi n’ai-je pas obtenu la promotion souhaitée ? Pourquoi mon partenaire de vie m’a-t-il quitté ? Pourquoi suis-je malheureux ?»

On est malheureux, car on refuse de reconnaître que ce qui nous arrive est une occasion de grandir, d’évoluer. On nait sur cette Terre pour se développer, apprendre, grandir et se dépasser. Si on résiste et qu’on refuse notre réalité, on ne trouvera pas le bonheur. Ce à quoi on résiste persiste.

Quand on fait des projets et que la vie met sur notre chemin des obstacles limitant notre capacité à les réaliser, il faut s’interroger sur la raison de ces échecs : «Qu’ai-je à apprendre de ce qui m’arrive ? Était-ce un bon projet pour moi ?» Si on accepte ce qui nous arrive et qu’on corrige la situation en modifiant nos façons de faire et notre manière de vivre, on retrouvera le bonheur. Bien sûr, le bonheur est rarement permanent. Seuls, peut-être, certains êtres spirituels l’atteignent plus facilement que le commun des mortels.

Appréciez ce que vous avez. Évitez l’envie. Gardez en tête cette pensée de l’ancien premier ministre du Québec Daniel Johnson : «Quand je me regarde, je me désole, quand je me compare je me console.»

 

Réagir face à l’inconnu

 

La peur est le principal obstacle au bonheur. Cette peur qui nous hante ou nous paralyse provient du futur. Sa source réside dans ce qui n’est pas encore arrivé. Mais peut-on contrôler cet inconnu qui nous effraie ? Peut-on en tempérer les conséquences ?

Si on n’a aucun contrôle sur ce qui peut arriver, on peut se tourner vers le lâcher-prise : ce qui doit arriver arrivera. Ce sont les actions et les gestes qu’on posera par la suite qui permettront de reprendre notre vie en main et, par conséquent, d’être heureux ou malheureux. Vous avez le choix, un privilège que seuls les humains ont sur cette terre. Aucune plante, aucun animal n’a cette possibilité.

Vous avez donc le pouvoir d’être heureux! Acceptez avec humilité ce qui vous arrive et appréciez les bons moments en vivant dans le présent, ce qui réduira considérablement vos peurs. Si une occasion se présente, et elles sont fréquentes, découvrez ce que la vie cherche à vous faire comprendre et ajustez votre façon de faire et votre manière d’être en conséquence. Le bonheur cognera de plus en plus souvent à votre porte.

 

À PROPOS DE PIERRE FARAH-LAJOIE

Passionné pour le développement des affaires, Pierre a travaillé dans plus de 50 pays au sein d’entreprises de toutes tailles. Diplômé en génie industriel et détenteur d’une maîtrise en recherche opérationnelle de l’École polytechnique de Montréal, il est un leader qui sait motiver ses collaborateurs à donner le meilleur d’eux-mêmes. Son enthousiasme et son franc-parler en ce qui concerne sa vision de la spiritualité et de la vie ne laissent personne indifférent.

 

Les opinions exprimées dans les textes sont celles des auteurs. Elles ne prétendent pas refléter les opinions de la Fondation Père-Ménard. Tous les textes publiés sont protégés par le droit d’auteur.

 

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