Chroniques

Le temps d’aimer

Photo Pierre Farah Lajoie

Par Pierre Farah-Lajoie

Chroniques

7 octobre 2020

Crédit photo :  Eleonora Albasi / Unsplash

Aimer est le mot le plus important du vocabulaire humain. Aimer est l’essence de notre vie et si nous ne recevons que peu d’amour nous sommes malheureux et sans énergie.

 

On est normalement aimé par ses parents à sa naissance. Au fil du temps, des amis nous manifestent leur amour à divers degrés d’intensité. Dès notre plus jeune âge, sans trop savoir pourquoi, nous commençons à aimer nos parents puis nos amis. Puis vient l’amour d’un compagnon de vie. Cet amour est intense et passionné, ce qui met à l’épreuve l’être rationnel que nous pensions être. C’est un amour parfois difficile à gérer. Il peut arriver aussi que l’autre ne nous aime pas comme on aimerait être aimé…

On voudrait tellement être aimé d’une manière qu’on croit être la bonne. On se fait des illusions et on devient malheureux dans l’attente de quelque chose qui n’arrive jamais. Alors, nous sommes malheureux lorsque l’amour est conditionné par la personne qui dit nous aimer. Les êtres les plus malheureux sont ceux qui se sentent seuls et sans amour.

L’amour, c’est aussi ce qui nous passionne. L’amour d’un travail bien fait, le service rendu à un ami ou un inconnu qui nous témoigne sa gratitude. L’amour, c’est aussi la réalisation de quelque chose d’utile pour les autres et pour soi.

 

S’aimer pour aimer les autres

 

Oui, il faut s’aimer avant de pouvoir aimer autrui. Lorsqu’on s’aime, on se respecte et on décide ce que nous allons faire pour nous et les autres. Dans notre vie de tous les jours, on aime notre travail parce qu’il nous prouve que nous sommes en vie et que nous posons des gestes qui ont un impact sur des collègues, des clients ou des fournisseurs. Dans tous les cas, nous sommes en relation avec d’autres humains.

À l’opposé de l’amour, il y a la haine. La haine est le miroir déformé de l’amour. La haine engendre nos malheurs. Nous avons toujours le choix d’aimer ou de haïr. Nous pouvons décider de vivre une vie heureuse ou malheureuse. Il arrive parfois que pour se faire aimer, on choisisse de jouer la comédie en s’infligeant des malheurs pour attirer la sympathie des autres. C’est un faux amour, c’est de l’hypocrisie.

Si vous n’êtes pas aussi heureux que vous aimeriez l’être, faites un examen de conscience et posez-vous cette question : est-ce que j’aime sans attente ou est-ce que j’aime dans l’espoir d’être aimé?

Il faut faire confiance à la vie et vivre sans attente. La vie se chargera d’apporter son lot d’opportunités de rencontres et de gestes à poser. Aimez-vous d’abord, aimez les autres inconditionnellement et aimez ce que vous faites. Si vous ne pouvez aimer ce que vous faites, aimez-vous davantage et passez à l’action afin de changer votre vie quotidienne, il n’est jamais trop tard.

 

À PROPOS DE PIERRE FARAH-LAJOIE

Passionné pour le développement des affaires, Pierre a travaillé dans plus de 50 pays au sein d’entreprises de toutes tailles. Diplômé en génie industriel et détenteur d’une maîtrise en recherche opérationnelle de l’École polytechnique de Montréal, il est un leader qui sait motiver ses collaborateurs à donner le meilleur d’eux-mêmes. Son enthousiasme et son franc-parler en ce qui concerne sa vision de la spiritualité et de la vie ne laissent personne indifférent.

 

Les opinions exprimées dans les textes sont celles des auteurs. Elles ne prétendent pas refléter les opinions de la Fondation Père-Ménard. Tous les textes publiés sont protégés par le droit d’auteur.

 

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