Événements

La dédicace de la cathédrale de Saint-Hyacinthe, après 142 ans

photo Miriam Castro

Par Miriam Castro

Événements

20 septembre 2022

Crédit photo : Miriam Castro

Le dimanche 11 septembre dernier a été célébrée la dédicace de la cathédrale de Saint-Hyacinthe et de son nouvel autel, avec une messe solennelle présidée par Mgr Christian Rodembourg, M.S.A., évêque du diocèse, devant plus de 1000 personnes réunies à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment.

 

Dans le feuillet remis à l’entrée, on pouvait lire que le bienheureux Mgr Louis-Zéphirin Moreau, quatrième évêque du diocèse de Saint-Hyacinthe, a inauguré la cathédrale le 4 juillet 1880, mais qu’il a remis à plus tard la dédicace de l’édifice.

Qu’est-ce qu’une dédicace ? C’est une coutume très ancienne dans l’histoire de l’Église, un acte religieux par lequel un édifice ou un autel est consacré au culte. Généralement, on dédie à cette occasion l’autel ou l’édifice à l’une des trois figures de la Trinité ou à un(e) saint(e).

Au Québec, par tradition, on ne pouvait pas bénir des églises ou des cathédrales si les édifices avaient des dettes ou si la construction n’était pas complètement terminée. Au début de son homélie du 11 septembre, Mgr Christian Rodembourg a raconté que moins de cinq ans après l’inauguration de la cathédrale, on a constaté que la charpente des toitures commençait à s’affaisser et que les fondations de la façade et de deux tours étaient mises à l’épreuve. Des travaux majeurs ont été menés au fil des années et jusqu’à ce jour on continue d’en prendre grand soin.

 

En 1898, des inspecteurs du gouvernement ne donnaient que trois ou quatre ans de vie au bâtiment […]. 142 ans plus tard la cathédrale est toujours là.

 

Un nouvel autel

 

Dans un décor plus que centenaire, on remarque le nouvel autel de style avant-gardiste et épuré, avec une ligne oblique ascendante qui scinde le marbre, matière solide et puissante, en deux. Il nous rappelle les autels anciens des premiers lieux de culte.

 

Le nouvel autel de la Cathédrale de Saint-Hyacinthe. Capture d’écran sur la vidéo Artisans d’un nouvel autel : les architectes, disponible sur Youtube

 

Dans son allocution, l’architecte Kevin Blondin explique l’allégorie derrière la table liturgique conçue par le bureau Nadeau Blondin Lortie Architectes :

 

Cette brèche dans le marbre, cette translation, cette ouverture est empreinte de symbolisme. De manière conceptuelle, c’est le tombeau du Christ qui s’ouvre pour nous dans la résurrection […]. La lumière deviendra un phare brisant les ténèbres et animant la vie.

 

Dorénavant, le 11 septembre, anniversaire de l’effondrement des tours du World Trade Center à New York, le diocèse de Saint-Hyacinthe célébrera le jour historique de la dédicace de sa cathédrale, qui brille toujours par sa beauté et par la ferveur des personnes qui se réunissent sous son toit.

 

À PROPOS DE MIRIAM CASTRO

Passionnée des voyages et des nouvelles cultures, Miriam décide de s’établir au Québec et obtient une maîtrise en communication à l’UQAM, tout en travaillant comme directrice de la Fondation Père-Ménard. Lorsqu’elle n’est pas en train de courir pour faire sa méditation en mouvement, elle lit, regarde des séries ou partage un bon repas avec les gens qu’elle aime.

 

Les opinions exprimées dans les textes sont celles des auteurs. Elles ne prétendent pas refléter les opinions de la Fondation Père-Ménard. Tous les textes publiés sont protégés par le droit d’auteur.

 

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